If You Can Sing It, You Can Play It !
Il existe différents styles de musique, avec autant de méthodes qui diffèrent plus ou moins en fonction de critères multiples.
Il est donc essentiel de bien s’orienter dès le départ et ce préambule vise à décrire les objectifs ciblés dans cette méthode, avec l’approche proposée pour les atteindre.
Elle s’adresse en effet aux autodidactes possédant les notions de base (connaissance de la notation musicale), qui souhaitent acquérir les réflexes permettant de jouer et d’improviser au clavier dans les styles Blues - Pop - Rock , voire en Jazz - Latin , sans passer par le solfège, grâce à des règles concrètes , simples à retenir , accompagnées de conseils et d’exemples d’applications sur des morceaux connus.
Regardons cela de plus près, mais avant toute chose : parlons musique !
Bien qu’elle se fonde sur des règles universelles (rythme, mélodie, harmonie, etc.), la musique classique (très écrite ) ne s’appréhende pas du tout de la même façon que la musique moderne (Blues-Pop-Rock), à l’instar du Jazz-Latin (très improvisée ). Dans le 1er cas, les méthodes, conservatoires et professeurs ne manquent pas.
Pour ce qui est de la musique moderne en revanche, sauf si on évolue dans un environnement de musiciens ou doté d’un don extraordinaire (oreille ou mémoire absolue par exemple), les méthodes d’apprentissage sont beaucoup plus éparses.
Pourtant, l’offre abonde, allant de simples transcriptions avec une approche très écrite, similaire au classique, jusqu’aux méthodes tellement denses qu’elles se traduisent souvent par de la frustration.
L’approche proposée, sans la moindre intention de se vouloir conventionnelle , consiste à découvrir par la pratique dès le départ , un ensemble de règles basées sur la théorie musicale, illustrées d’exemples, et de les combiner entre elles petit à petit au fil de la progression pour obtenir des résultats plus avancés.
En d’autres termes, il s’agit de proposer une pratique progressive , avec explications des concepts théoriques associés et non pas l’inverse (solfège avant la pratique), avec l’objectif de gagner en autonomie afin d’être en mesure de pour développer son jeu librement ensuite.
Les guitaristes peuvent apprendre à jouer sans apprendre le solfège, d’après des tablatures puisque la transposition d’une tonalité vers une autre se traduit par un simple décalage sur le manche, éventuellement facilité par le capodastre, qui ne peut s’appliquer au clavier.
Pourtant, contrairement à la guitare, ce dernier offre l’avantage de voir clairement les notes. Cette méthode a donc été conçue de façon à en tirer parti grâce à un système de chiffrage des notes/accords et des positions possibles de mains et des doigts.
Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une recette miracle du type « jouer ceci ou cela en 1 mois ». La musique, comme toute passion entreprise avec un minimum de sérieux, demande de pratiquer de manière régulière.
L’approche proposée reste néanmoins basée sur une progression de façon à pouvoir jouer dès le départ, après quelques rappels nécessaires à la compréhension des exercices. L’objectif restera toujours celui de pouvoir mettre les exercices proposés en pratique à chaque étape et de vous permettre de passer à l’étape suivante en fonction de votre niveau et de vos disponibilités.
« L’art, consiste à savoir utiliser ce que l’on sait faire ! »
Cette progression a également été pensée d’après des objectifs organisés de manière adaptable selon le type de musique que vous souhaitez jouer. Il est en effet tout à fait possible d’apprendre à accompagner un chant (le vôtre ou celui d’un(e) ami(e)) en quelques semaines, alors que la Jazz demande une pratique beaucoup plus poussée.
L’objectif est donc de vous donner envie de continuer dès les premières étapes, jusqu’au stade où vous n’en aurez plus du tout besoin de méthode pour jouer, sauf éventuellement pour la (dé)-conseiller à un ami (
En résumé, l’approche proposée dans cette méthode vise à :